Le native advertising, plus qu’un format
A l’occasion des DIGIDAY, plus de 250 éditeurs ont fait le point sur les principales préoccupations des éditeurs[1]. Au-delà de leurs interrogations sur leurs sources de revenu, les éditeurs ont compris l’importance de contrôler les données de leur audience ainsi d’industrialiser les process à travers le programmatique et le header bidding.
Respect de l’expérience utilisateur
A travers l’installation d’ad-blockers, les internautes expriment leur rejet des publicités sans valeur ajoutée qui dégradent leur expérience de consommation de contenu sur le web – telles que le display ou encore l’habillage.
Les approches dites « natives » de la publicité prennent en compte l’expérience de navigation en ligne à travers des formats plus éditorialisés et non interruptifs, qui permettent de réinventer les codes de la relation marques-internautes.
La publicité native garantit donc le respect de l’expérience utilisateur et permet de contourner le caractère intrusif de la plupart des autres formats. Ce faisant, elle permet de réduire le sentiment d’aversion à l’égard de la publicité en ligne et ainsi de ralentir l’adoption des ad-blockers.
Une navigation mobile optimisée
A cette considération grandissante de l’expérience de navigation en ligne s’ajoute le format mobile – enjeu grandissant dans l’univers du digital puisque la part du mobile devrait dépasser les 50% en 2017.
Le format mobile responsive permet en effet une monétisation simplifiée du multi-device ainsi qu’une diffusion efficace de messages personnalisés et contextualisés. De ce fait, le native advertising se prête tout particulièrement à une consommation mobile puisque le contenu est intégré « in-feed ».
Vers des formats engageants…
Au-delà des interrogations portant sur l’expérience utilisateur et l’usage du mobile, les éditeurs s’intéressent de plus en plus à la vidéo : donner du volume et une taille critique au format vidéo en ligne devient effectivement leur préoccupation majeure.
La flexibilité des emplacements natives offre alors une solution durable aux éditeurs, qui peuvent créer et diffuser des vidéos.
L’industrialisation de ce format grâce aux technologies programmatiques permet par ailleurs d’obtenir des taux d’engagement supérieurs : la vidéo devient alors un levier de visibilité pour un annonceur – sans compromettre les performances globales d’une campagne. En effet, elle permet aux éditeurs de créer de l’inventaire pouvant rivaliser avec les performances de réseaux sociaux comme YouTube ou encore Facebook.
Le programmatique au service d’une logique de rendement
Enfin, les performances des placements natives associées à leur rareté (volume, visibilité et diffusion sur des sites premium) expliquent que le native programmatique jouit d’un taux d’adoption important côté acheteurs.
Ils permettent également un contrôle des CPM ainsi que des taux de remplissage élevés. Notons que les SSP natives permettent d’ores et déjà la mise en compétition de différents acteurs – apportant alors une solution pérenne aux éditeurs.
Pour conclure, le native programmatique répond à la majorité de problématiques rencontrées par les éditeurs en alliant qualité d’intégration et facilité de diffusion, tout en maximisant leurs revenus.
Depuis sa création, Quantum Advertising a su fédérer plus de 1000 éditeurs sur 4 pays en créant le premier SSP native programmatique européen. Technologie et expertise permettent aux équipes de Quantum d’accompagner quotidiennement les éditeurs dans la mutation de leurs inventaires publicitaires.
Charlotte Medinger, Content Manager chez Quantum Advertising
[1] http://digiday.com/publishers/digidays-publishing-summit-whats-mind-european-publishing-execs/